L’Atelier est force de proposition pour vos aménagements et agencements intérieurs.
Croiser et partager les expériences
À l’origine, deux futurs architectes.
Laure Tyrakowski (Angers / Maine) et Pascal Fourrier (St-Nazaire / Océan) croisent leur chemin à l’Ecole supérieure d’architecture de Nantes. Ils partagent leur diplôme sur le projet de transformation de la Base sous-marine de Saint-Nazaire. Leur mémoire de fin d’étude interroge l’anachronisme du legs allemand dans la ville de la reconstruction et son devenir urbain dans un nouveau cycle de vie.
Architectes DPLG en 1991, leur travail se révèle précurseur, puisque sous l’égide de son maire Joël Batteux, la Base devient en 1997 à l’instar du projet Ville-Port, un espace urbain accessible à chacun. Les nazairiens y découvrent alors depuis sa toiture, le panorama inédit du patrimoine ligérien, portuaire et maritime.
Diplôme en poche, l’aventure parisienne comme terreau formateur s’impose. S’ensuivent 10 années capitales, d’apprentissage, de rencontres et d’ouverture sur l’architecture, « expression de la culture et d’intérêt public ».
REFONDATION
Après des parcours professionnels distincts, s’installe l’envie de refaire projet commun pour aborder ensemble les enjeux de la transformation du bâti résidentiel à l’aune de la neutralité carbone. Ainsi, s’inscrit en 2024, à Préfailles, au cœur du territoire balnéaire de la Côte de Jade, l’Atelier Maine Océan.
Laure et Pascal y croisent leurs expériences et regards, animés par l’écoresponsabilité d’une architecture attentive à son impact.
Matière première de l’Atelier, le bâti « déjà-construit » et particulièrement l’habitat existant, impose la nécessité de son adaptation aux modes de vie contemporains et à l’économie énergétique.
Pour cette transformation patrimoniale, l’Atelier adopte une démarche efficace, à travers: Le diagnostic préalable du bâtiment par l’inventaire de ses faiblesses et potentiels, Le projet créatif par son inscription architecturale, la revitalisation de ses usages et sa sobriété face aux ressources naturelles.
LAURE TYRAKOWSKI
Ses expériences lui offrent une véritable connaissance des usages de l’habité.
Son apprentissage auprès de l‘architecte Loïc Julienne (Agence Haro, puis Construire) suivi d’une longue collaboration avec les architectes Lipa et Serge Goldstein lui permettent d’explorer la conception de logements, de l’innovation dans les usages jusqu’à la construction dans les détails et le suivi des chantiers.
Forte de ce bagage, l’exercice se poursuit à Nantes, par la collaboration de près d’une décennie avec l’agence Topos Architecture. Ses connaissances lui permettent d’y développer des programmes de logements, tout en profitant des compétences historiques de l’agence en programmes tertiaires et de petite enfance (crèches et multi-accueils).
En 2017, les Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire lui confient une mission sur le paquebot Symphony of the Seas. Son objectif est la gestion de l’interface client / aménageurs et le suivi de chantier de plus de 4 000 m2 de surfaces commerciales.
L’exploration des complémentarités se poursuit au sein de la promotion immobilière nantaise ADI (aujourd’hui AETHICA, groupe Demathieu-Bard Immobilier) dont elle anime le département « CONCEPTION-INNOVATIONS » d’exploration des usages et principes constructifs innovants. Un programme de recherche y est mis au point via des formations (webinaires, MOOC) et relations avec les synergies locales au service de la construction décarbonée portées par Novabuild, Fibois, Karibati, Hub des prescripteurs bas carbone, etc.
PASCAL FOURRIER
Son parcours généraliste lui ouvre une vision globale de l’acte de construire.
Il lui permet de travailler auprès d’architectes talentueux, notamment Gilles Margot-Duclot, Olivier Chaslin, Vincent Brossy ou encore Fabrice Dusapin et François Leclercq.
Le concours international Ville-Port à St-Nazaire lui offre l’occasion de rejoindre l’agence Reichen et Robert Associés. Son inscription auprès de Bernard Reichen (Grand Prix de l’urbanisme 2005) est particulièrement structurant. A ses côtés, et sur de multiples concours, il apprend la démarche de projet dans ses multiples dimensions.
S’ouvre ensuite le livre AIA Life Designers, quelques 25 années d’implication au sein d’un collectif réunissant architectes et ingénieurs, au plus près de la fabrique du projet. Ancré à Nantes, associé en 2005 et membre du Comité d’administration, il participe par son rôle de directeur de projets, au développement du groupe.
Au cours de ces années, son implication nantaise est importante pour la profession à travers l’enseignement de l’architecture à l’ENSAN, la Maison Régionale de l’Architecture et désormais, le Conseil Régional de l’Ordre des Pays de la Loire dont il est élu depuis 2021 et membre du bureau en qualité de vice-président aux transitions.
Construire mieux avec moins
Esprit
L’Atelier s’inscrit dans la réalité d’une planète Terre dont les ressources ne sont pas illimitées.
Le constat régulier du GIEC illustre scientifiquement le dérèglement climatique planétaire en cours. Il résulte entre autres, d’une économie mondiale « thermo-fossile » à forte émission de CO2.
Ses impacts sont désormais connus: perte de biodiversité, pénurie ou excès d’eau, insécurité alimentaire…
Afin de pallier cette situation, quelles solutions peut apporter l’architecture ? En France, le secteur du bâtiment et travaux publics produit 23% des émissions de gaz à effet de serre, 43 % des consommations énergétiques annuelles et 68% des déchets annuels. Un axe d’amélioration est donc possible à travers les leviers suivants:
Le sol (réduction de l’empreinte bâtie, valorisation de sa pleine terre et de sa perméabilité)
La biophilie (densification végétale, restauration des continuités écologiques propices à la biodiversité et aux ilots de fraicheur)
L’énergie (performance de l’enveloppe bâtie et conception bioclimatique sollicitant les énergies renouvelables)
Les ressources (transformation du déjà-construit, utilisation de matériaux recyclés, bio ou géosourcés, récupération locale de l’eau)
ENGAGEMENTS
L’Atelier souscrit à cette vision adaptative. Reprenant les mots de l’architecte Philippe Madec, « Mieux avec moins », il privilégie la transformation de l’existant afin de lui offrir un nouveau cycle de vie.
Ainsi, l’Atelier porte les engagements suivants:
S’inscrire : le projet valorise son milieu d’accueil
Transformer : le projet remet en usage une architecture obsolète, lui ajoutant un nouveau supplément d’âme,
Recycler : le projet valorise l’économie du réemploi comme un antidote à l’usage unique,
Habiter : le projet interroge les modes de vie, intégrant hospitalité, générosité et évolutivité de l’espace,
Eclairer : le projet est lumière, il recherche en hiver les apports solaires qui réchauffent mais s’en protège l’été,
Révéler : le projet recherche l’essence de la matière mise en œuvre, sans oripeaux et avec un minimum de transformations,
Décarboner : le projet réutilise les m² déjà-construits et privilégie les matériaux bio et géosourcés,
Déphaser : le projet, par son inertie thermique, régule et diffuse la chaleur en toutes saisons pour le confort de ses habitants.